Pouh ! Quel casse-tête ce X ! L’an passé Pierre Marzin (1905-1994), grand-père de Monsieur mon mari, m’avait offert un article pour le Challenge AZ. Mais toutes les familles n’ont pas un polytechnicien sous la main et chez les Jézéquélou, pas d’élève de l’X, pas à ma connaissance du moins.
Qu’est-ce que je vais bien pouvoir trouver ? Direction mon logiciel de généalogie, Heredis, pour tout vous dire. Recherche sur les noms de famille, pas de X. Recherche sur les prénoms, nada !
À tout hasard, je vais faire un tour sur Jezenalogie, le compte Geneanet de ma monographie familiale.
Un né sous X pourrait m’avoir échappé ou un enfant né de père inconnu. Le plus rapide est de faire une recherche avec la petite loupe.
Je m’y attendais, rien en nom de famille. Je ne suis plus à dix secondes près. Je tape X dans la case « prénom(s) ». Surprise ! Neuf noms sortent, sans aucun prénom. Voyons ça !
Certains sont des témoins d’événements pour lesquels j’ai oublié de noter le prénom. Quelques fois j’ai aussi oublié de noter leur sexe. Pas de mystère, ce sont tous des hommes. Des témoins, des prêtres dont je n’ai pas retrouvé le prénom. Le X du challenge est utile finalement, je vais pouvoir faire les corrections nécessaires.
Dernière catégorie d’individus sans prénom, les notaires.
Entre 1860 et 1920, j’ai trouvé une dizaine de mentions de contrats de mariage sur des actes de mariage. Seul le nom des notaires y figure, généralement avec leur titre, Maître, sous forme abrégée « Me ». Pour quelques-uns, l’officiel d’état civil les a appelés « monsieur », tout simplement.
Ces contrats de mariage, je vais avoir besoin de les lire, alors je me suis lancée à leur recherche.
Ouh là là ! J’ai passé quelques heures à surfer sur le site des archives départementales du Finistère.
Si tous ces contrats de mariage ont été signés à Pont-l’Abbé, ils n’ont pas tous été rédigés par le même notaire, ni dans la même étude.
Mais c’est fait, j’ai les cotes pour aller consulter sur place et puis j’ai les prénoms des notaires !