Dernier jour du challenge AZ 2022, le Z. Cela n’a pas été la lettre la plus simple à mettre en œuvre. Peut-être même la plus compliquée pour l’idée. Pour le sujet, je vous emmène de nouveau examiner le cadastre. Une source classique de la généalogie. Nous allons l’aborder sous l’angle de la cartographie.
Pour commencer, partons au XVIIIe siècle avec la carte de Cassini. Situons Combrit.
L’exemplaire dit de « Marie-Antoinette est en ligne sur Géoportail. Amusez-vous à chercher votre lieu de résidence, celui de votre naissance… Moi, j’adore !
Sur cette première image, nous nous repérons facilement avec le petit cartouche de la pointe bretonne. Remarquez la configuration de la paroisse. Elle était bien différente de celle d’aujourd’hui dans sa partie sud. Pas de polder avant 1852, la pointe de Combrit est reliée à l’Ile Tudy par un simple cordon dunaire.
Admirez, ci-dessous, la finesse des pictogrammes de la carte mise en ligne sur Gallica ! Le minuscule dessin qui indique la paroisse, ceux des hameaux, l’illustration du manoir de Bonèze avec son petit drapeau.
La lecture de ces cartes est plus simple pour se repérer que celle du cadastre napoléonien. Mais sur ces plans nous entrons dans le détail. Nous passons de la commune au lieu-dit puis à la parcelle.
C’est de là que j’ai tiré cet article. Z comme Zonage. Je vous l’accorde, c’est inexact. Le concept de zonage n’est pas approprié. C’est une notion d’aujourd’hui, qui organise le territoire en zones d’usages différents : habitations, commerces, zone non-constructibles… Mais ce terme m’a fait penser aux sections des plans cadastraux.
Pour aller dans le détail, les cartographes dressaient des plans de différentes échelles et assemblaient les sections d’une commune sur un plan appelé tableau d’assemblage.
Sur le cadastre de 1833, Combrit comporte quatre sections, de A à D. Pierre Jézéquélou (1753-1807) avait vécu à Froutguen, section A2. Plus au sud de la paroisse, section B2, Tromarzin, la ferme Castric et Marie « Corentine » Jézéquélou (1871-1967). Quelques pas vers l’est et nous atteignons Saint-Vennec, section D1, pour rencontrer Jeanne Louise Yvonne Cécilia Le Floc’h (1820-1893). Enfin, poursuivant notre chemin vers l’est, à Sainte-Marine, section C3, nous allons sur les traces de Marie Perrine Jézéquelou (1850-1929). Elle a vécu quelque temps chez une de ses filles à Kerobestin.
Nous n’irons pas plus loin aujourd’hui et cette balade combritoise se termine donc ainsi. Nous sommes fin novembre et c’est le terme du challenge AZ.
Fin provisoire pour la généalogie de Pierre, car…
Z’espère vous retrouver pour d’autres promenades en compagnie des Jézéquélou. A bientôt !
Sources :
– Carte de Cassini en couleur (feuilles gravées et aquarellées), issue de l’exemplaire dit de « Marie-Antoinette » du XVIIIe siècle, Géoportail, janvier 2013, consultation du 30/11/22.
– Carte générale de la France. N°172, [Quimperlé – Ile de Groix – Quimper], établie sous la direction de César-François Cassini de Thury, 1783, Gallica, consultation du 30/11/22.
Bravo ! et merci pour cette belle promenade de novembre en compagnie quotidienne des Jezequelou 🤗