Mise à jour d’un article de blog, tel est le Généathème de septembre 2021 que propose Geneatech. Je me croyais bien en peine de trouver un article, avec ce blog ouvert il y a à peine six mois, et pourtant…
Quand on crée un blog, on balbutie. La technique n’est pas innée et la « com » peut-être encore moins.
Il faut laisser un peu de temps au temps, quelle que soit sa hâte de partager.
Mes premiers articles ont eu un peu de difficulté à trouver leurs lecteurs, d’autant plus qu’il pouvait manquer quelques informations pour les valoriser.
C’est le cas pour celui-ci. Il n’a d’abord comporté que ce dessin, que j’ai réalisé avec les photos des trois sœurs regroupées en triptyque, et avec leur prénom pour toute légende.
Et puis j’ai tout de même ajouté que Lucienne était ma grand-mère, sans même spécifier qu’elle était ma grand-mère maternelle.
Pourquoi être si laconique ? Balbutiements de blog, sans doute, mais aussi parce que toutes trois sont proches de moi. Une seule génération entre nous et puis leur histoire renvoie à des choses que les familles n’aiment pas dire.
D’ailleurs je crois que je ne vous dirai pas tout, pas encore aujourd’hui.
Pourtant Geneatech me donne ce mois-ci l’occasion de clarifier et de développer un peu, alors pourquoi pas ?
Les trois sœurs BARBARANT, c’est d’abord Denise, l’ainée.
Denise Marie Jeanne naît PORNOT, du nom de sa mère Marie Eugénie PORNOT (1889-1949).
Jean Baptiste Léandre PORNOT, le père de Marie Eugénie, n’était pas bien riche. Domestique de culture, veuf d’Aricie Julienne PIERRE (1850-1896), il a dû placer ses enfants chez les autres comme domestiques.
Marie Eugénie n’a que six ans quand elle perd sa mère et son père ne se remariera pas.
A quel âge est–elle placée comme domestique ? Difficile à dire mais elle n’est pas notée comme résidant chez lui sur le recensement d’Eclaron (Haute-Marne) de 1901. Par contre en 1911, elle habite de nouveau avec son père, elle est devenue lingère pour différents employeurs.
Deux ans plus tard la jeune femme se retrouve enceinte et met au monde Denise Marie Jeanne le 13 janvier 1913.
Denise sera légitimée par le mariage de Marie Eugénie et de René Ernest BARBARANT, le 16 août 1913, et deviendra ainsi Denise Marie Jeanne BARBARANT.
Ce n’est que quelques quatre-vingt ans plus tard que j’apprendrai, par l’une de ses filles, que René Ernest n’était pas son père biologique.
Marie Eugénie aurait été « séduite » par un fils de son patron ou bien par son patron et rejetée sa grossesse connue.
Vous voyez il reste encore pour moi des zones d’ombre.
Denise deviendra une belle jeune femme, de grande taille par rapport à ses sœurs. Elle épousera Bernard Jules Bazile LOUCHENIQUE en 1935 à Montreuil-sur-Blaise (Haute-Marne).
19 décembre 1914, le couple Marie Eugénie PORNOT et René Ernest BARBARANT s’installent à Wassy (Haute-Marne) et accueillent Lucienne Renée BARBARANT au sein de leur foyer du 25 rue de Pont-Varin. Ma grand-mère maternelle est née.
Des trois sœurs, c’est elle qui se mariera la première, le 21 juillet 1934, avec Célestin « Ernest » Fernand MILLIARD, mon grand-père.
Bien sûr la guerre a déjà bouleversé le quotidien et René Ernest a été rappelé à la mobilisation. Il est très vite blessé et réformé. Alors la vie continue à Wassy et une nouvelle petite fille naît le 15 mai 1917. Ses parents la prénomment Geneviève et pour l’état civil, elle est Geneviève Madeleine BARBARANT.
La famille habite toujours Wassy, rue de la République, et s’agrandit encore avec la naissance de deux garçons Jean Maurice en 1920 et Jules Pierre en 1922.
Elle emménage à Montreuil-sur-Blaise. Le père est pontonnier aux Fonderies de Montreuil.
Les trois sœurs quittent la maison entre 1926 et 1936, bien que Geneviève Madeleine BARBARANT n’épouse Roger Georges MURER que l’année suivante, le 15 mai 1937, à Montreuil-sur-Blaise.
Je ne sais pas quand ces photographies des trois sœurs ont été faites, mais je vous le promets dès que j’ai de nouvelles informations, je mets à jour cet article.
Je ne sais pas pourquoi, je me souviens très bien avoir vu ces 3 photos dès leur publication et l’avoir déjà dit… à propos d’une autre publication sans doute