#1J1Prénom, Médéric

Un jour, un prénom, aujourd’hui, 29 août, on fête les Médéric. Un très joli prénom à l’étymologie germanique, de « maht », la force et « rik », le roi.

Dans mes branches deux Médéric, en second prénom, pour des collatéraux. Dommage, j’aurai adoré ce prénom parmi mes sosas, mais on ne choisit pas sa famille.

Commençons par Elie Médéric DELIVERT, un garçon à la vie brève, comme tant d’autres.
Il est né il y a 188 ans, à deux jours près : le 31 août 1833.
Oh ! nous sommes nés le même jour ! A quelques décennies d’écart, je vous rassure.
Il est décédé le 21 août 1836, à Champaubert-aux-Bois, dans la Marne.

Si vous cherchez Champaubert-aux-Bois aujourd’hui, vous allez avoir une drôle de surprise. Le pointeur sera situé au beau milieu du lac du Der-Chantecoq. Le village est l’un des trois engloutis lors de la création du lac-réservoir Marne dans les années 70.

Champaubert-aux-Bois Capture d’écran 2021-08-28 OpenSteetMap via Heredis

Elie Médéric est le fils de Paul André DELIVERT (1779-1838), garde impérial puis garde forestier et de Marie Julienne JOLY (1791-1854), mes Sosas 113 et 114, côté BARBARANT, arrières-arrières-grands-parents de Lucienne.

Le second Médéric de mes branches est Clément Médéric DOISTEAU.
Avec lui, on rejoint l’arbre d’Amélie BRAULT.
Il est le fils de Jean DOISTEAU (1760-1846) et François Sophie TOURY (1757-1837). Il est né à Château-du-Loir, dans la Sarthe, le 20 messidor an VII (8 juillet 1799). Comme son père, son grand-père et son arrière-grand-père, il était tourneur en bois.

Il épouse Sophie Geneviève CARIOT, à Château du Loir, le 5 juin 1821.
Curiosité, à partir de cet acte il est dénommé Clément Frédéric.
Ce prénom masculin réapparait une seule fois dans nos familles… A ma génération !
Je lui connais deux filles Sophie Clémence et Nathalie Louise.
Hasard du calendrier, décidément je ne devais pas oublier Clément Médéric, ou Frédéric, DOISTEAU : il décède à Château-du-Loir le 30 août 1878. Il y a aura exactement cent quarante-trois ans demain.
Il était alors en retraite, vivait de ces rentes. Rien d’étonnant à soixante-dix-neuf ans.

Avec ces deux collatéraux, j’ai encore fait de jolies trouvailles généalogiques et j’ai matière à bien d’autres articles pour les familles DELIVERT et DOISTEAU !
Mais avant de vous quitter, je ne résiste pas à partager une dernière information : la forme principale de Médéric est Merry.
Vers 700, Saint-Merry, moine et abbé d’Autun, a donné son nom à une paroisse parisienne du 4ème arrondissement.
Il y a encore aujourd’hui une rue Saint-Merry à Paris et quelques-uns de mes aïeux l’ont fréquentée. Amélie BRAULT, mon arrière-grand-mère a résidé au 6 de cette rue avec ses parents et sa petite sœur. Tour de passe-passe psychogénéalogique en souvenir de Clément Médéric ? Libre à vous de le penser… ou pas.

Sources : Nominis

0 commentaire

  1. Ah chère lady Mary, Clément Médéric a bien porté son beau prénom, lui donnant « l’assurance » 😉 d’une bonne retraite jusqu’à 79 ans! désolée je n’ai pas pu m’empêcher de faire ces rapprochements, Médéric étant un prénom si rare, et oui oui je sais Mary n’est pas le féminin de Merry. Décidément la psycho-généalogie est curieuse, à savoir la fréquentation de certains de tes aïeux rue Merry, trop sympa! A bientôt

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