Gaz

Impossible de participer au #ChallengeAZ avec pour thème la guerre de 14-18 sans parler de ces horreurs : les gaz

Les blessures de la Grande Guerre, ce sont aussi les gaz. Plusieurs gaz ont été employés à partir de 1915. Le plus connu est bien sûr le gaz moutarde utilisé pour la première fois par les Allemands en juillet 1917 près d’Ypres en Belgique, d’où il a tiré son nom « l’ypérite ».

Pour nos familles, c’est Abel Henri BONNECUELLE, le Bébel, qui en a fait les frais. Avec le 42ème bataillon de chasseurs à pied, il prend part en août 1918 à l’offensive alliée en Picardie. Mi-juillet le bataillon est envoyé défendre Compiègne. Un mois plus tard il est dans le secteur de Mareuil-La Motte. Depuis le début de la guerre, le nord-est de l’Oise est le théâtre de combats, la ligne de front évolue peu sur ce secteur.
En 1918 les alliés ont l’avantage et libèrent les territoires, non sans perte.
Le 19 août, « la parallèle de résistance sera tenue par un peloton de la 9e compagnie », Abel en fait partie.
«L’attaque se produit à 6h30. A 7h1mn l’objectif est atteint. Le peloton d’attaque a fait 18 prisonniers et pris 6 mitrailleuses légères. L’ennemi réagit violemment toute la journée avec son artillerie et monde d’obus toxiques le vallon des Bocages ».
A la fin de la journée vingt-trois hommes sont intoxiqués dont Bébel, quatorze sont blessés et quatre tués.

Abel est évacué ce 19 août 1918 et reprendra sa place au sein du bataillon le 28 septembre 1918.

Il gardera des séquelles de ce gazage et touchera une pension définitive de 10% pour sclérose pulmonaire.

Le jour de sa blessure, à quelque 250 kilomètres, Andrée CINET, ma grand-mère paternelle, vient au monde, à Bailly-aux-Forges (Haute-Marne).



0 commentaire

  1. Les maux de Bebel me rappellent les pathologies de mon arrière gd oncle dans mon article H. Mais il n’est pas fait mention d’intoxication dans son cas.

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