Séance de rattrapage pour le #Généathème de décembre 2021.
Flûte ! J’ai participé à tous les Généathèmes depuis leur reprise en avril 2021.
Qu’à cela ne tienne, puisque je ne peux pas faire de rattrapage, je vais faire un doublage !
Un « doublage » et même un « quadruplage » du thème de mai : Histoires de remariages.
Cette fois quittons la famille THIEBLEMONT et mes ascendants pour aller du côté MARZIN. Je vous propose de retrouver la famille BOUVIER.
Chez les BOUVIER, je connais le père, Octave Charles (1844-1903), pharmacien. Il était le propriétaire d’une officine au 11 place Gambetta à Bordeaux (33). Cette pharmacie existe encore aujourd’hui et j’ai tout lieu de croire qu’elle a été reprise par son 3ème fils, Jean Pierre BOUVIER. Mais ceci est une autre histoire qu’il faudra vérifier.
Octave Charles BOUVIER a épousé Marie Catherine Anais « Berthe » DUPRAT (1851-1898).
Le couple a eu cinq enfants :
- Gustave « Charles » BOUVIER
- Pierre Gaston Octave BOUVIER
- Elisabeth BOUVIER
- Jean Pierre BOUVIER
- Jeanne Catherine BOUVIER
Venons-en à notre sujet des mariages et remariages et à deux des fils BOUVIER : Pierre Gaston Octave et Jean Pierre.
J’aurais pu intituler cet article « quatre mariages et deux divorces », car c’est ce que ces deux hommes ont vécu.
Pierre Gaston Octave a épousé le 5 septembre 1901, l’année de son doctorat de médecine, la jeune Marie Madeleine LASALLE, fille de médecin. Leur mariage n’a duré que quelques années et leur divorce a été prononcé par le tribunal d’instance de Bordeaux le 25 mars 1907.
La IIIème République a rétabli le divorce avec la loi Naquet du 27 juillet 1884. Toutes les formes de divorce ne sont pas encore possibles. Pas de consentement mutuel, seuls sont admis les divorces pour faute, sur la base de l’adultère, de la condamnation à une peine afflictive et infamante, de l’excès, des sévices et injures graves. Je n’ai pas pour l’instant reçu la copie du jugement que j’ai demandé aux archives de Gironde. Je sais seulement qu’il a été prononcé aux torts du mari.
Pierre Gaston Octave BOUVIER se remarie cinq ans plus tard, le 20 avril 1912, à Séméac (Hautes-Pyrénées) avec Anna Adela CHARREL.
Quant à Jean Pierre BOUVIER, il épousa à vingt-neuf ans Marie Thérèse Marguerite MARON, le 7 novembre 1912. Ils divorcent à Paris le 29 avril 1925.
Voilà qui remet en cause mon sentiment que Jean Pierre a succédé à son père à la pharmacie de Bordeaux.
Le divorce est prononcé par le tribunal civil de la Seine. A qui en reviennent les torts ? Pour en savoir davantage, je devrai me déplacer aux archives de Paris, car il n’y a pas d’accès aux jugements de divorce sur Internet.
Jean Pierre épousa en secondes noces Incarnation Louise Emilie CALPENA le 18 septembre 1926, dans le XIVème arrondissement de Paris.
Comment vous le voyez, il me reste quelques recherches à faire, quelques actes à demander et à rechercher. Je vous tiendrai informé, à bientôt.
Sources :
Quand le divorce était interdit (1816 – 1884), Article en ligne sur le site du Ministère de la Justice.
Pour mieux en savoir davantage sur les mariages et remariages ou les Thiéblemont, lisez :
Mariages et remariages, Mariages et remariages chez les THIEBLEMONT et Mariages et remariages (3ème partie).
Pour mieux connaître les Bouvier ou comprendre comment je les ai retrouvé, lisez :
Archives de la Gironde, Rendez-vous de rentrée et Rendez-vous de rentrée : et la petite sœur.