Alors bonne fête, mon amoureux !
Je pourrai aussi souhaiter un bon anniversaire à mon blog : un an hier, première bougie.
Je me souvenais bien l’avoir créé en février 2021, mais j’avais oublié le jour exact. Heureusement, tout est automatisé dans nos vies, et WordPress me l’a rappelé.
Pour cette fête, j’aurai bien aimé annoncer des Valentin à mon amoureux.
Des Valentin issus de son arbre.
Je ne n’en ai pas trouvé, pas plus que sur le mien, juste quelques collatéraux ou amis. J’aurai aimé parce que Valentin veut dire brave en latin : Valentin, « valens », brave. Et valeureux, mon amoureux l’est !
Pour l’occasion j’ai même ressorti mon Gaffiot. « Valens » est le participe présent de « valeo », être fort, vigoureux. Et valeureux, mon amoureux l’est !
D’où vient cette fête ?
Au IIIème siècle, Valentin, évêque de Terni (Italie), fut mis à mort sur ordre du préfet de Rome.
En 495, le pape Gélase 1er en a assez des Lupercales, fêtes païennes, qui célèbrent alors l’amour et la fécondité, parfois avec excès. Ces fêtes se déroulaient entre le 13 et le 15 février, belle occasion de les remplacer par la Saint-Valentin.
Maintenant que nous en savons un peu plus sur l’origine de cette fête, retournons à la généalogie.
Mon logiciel préféré, Heredis… Pour tout vous dire…
Tiens, tiens, pendant que j’ai le Gaffiot sous la main, regardons cela.
Heres, edis, m., f. : héritier, heritière.
Heredis, héritiers, héritières.
Mais c’est bien sûr ! Pour un logiciel de généalogie, une évidence !
Revenons à nos moutons. Deux Valentin et une Valentine ont côtoyé mes ancêtres.
Marie Valentine PERRIN naît le 4 octobre 1841. Elle est la fille de Pierre « Nicolas » PERRIN, le jeune frère de Jean « Joseph » PERRIN (1783-1848).
Vous vous souvenez des PERRIN ? La famille durement éprouvée par l’épidémie de choléra en 1832.
Il faudra que je termine la minisérie que j’ai commencée l’été dernier et justement en vous présentant Pierre « Nicolas ».
Mais ce n’est pas le sujet du jour. Pierre « Nicolas » PERRIN s’est installé à Cirey-sur-Blaise comme charpentier. Il s’y est aussi marié par deux fois.
Marie Valentine est son dernier enfant. Il a déjà cinquante-six ans à la naissance de sa petite dernière.
Quand la jeune fille épouse Auguste Henry PETITJEAN (1839-1864), le 12 juin 1861, elle a dix-neuf ans. C’est un de ses frères qui la conduit à l’autel, le père est décédé huit mois plus tôt.
Elle exerce le métier de couturière.
Son jeune époux est maçon. Il a pour témoin Jean « Alexandre » Valentin BERTIN, peintre en bâtiment.
Ce Valentin-là nous amène tout naturellement au second, son propre père. Valentin BERTIN (1784-1854) est aussi de Cirey-sur-Blaise. Il est charpentier et ami du père de Marie Valentine.
Peut-être est-ce aussi son parrain ? Cela expliquerait qu’elle porte ce prénom.
Et puis Valentin BERTIN a assisté Pierre « Nicolas » PERRIN quand il a déclaré la naissance de deux de ses enfants.
Voilà, la boucle des Valentin et Valentine est bouclée.
Bonne soirée les amoureux…
Sources : Nominis, Wikipédia.