A comme Attention Archives !

Quand j’ai clos mon challenge AZ l’année dernière j’avais déjà en tête le thème de celui de cette année. J’ai eu des idées d’articles, plein d’idées de chansons pour illustrer ma généalogie.
J’avais décidé un challenge en musique, rempli de joie et de gaîté.

C’était sans compter sur les surprises que nous réservent la vie, les changements de direction. Mais, reconversion professionnelle en marche et inscription au Diplôme Universitaire d’histoire et généalogie familiale de l’université du Mans (DU GENEFA) en poche, je me suis dit qu’il valait peut-être mieux renoncer au défi 2022.

Et puis, l’envie d’écrire me poursuivant, j’ai décidé de changer de sujet et d’allier l’avancement de mon étude au plaisir de ce marathon de plume.

Pour obtenir le DU GENEFA, l’étudiante, que je suis, doit écrire une monographie familiale. Le document se composera de la généalogie d’une famille, de celle d’une propriété, d’un guide des sources, d’une bibliographie, d’éléments cartographiés. J’allais oublier le dossier héraldique et la transcription de documents anciens. Vous le voyez, avec mes camarades, nous ne manquons pas de travail.

La vingtaine d’étudiants de la promotion Bigorre a donc présenté son projet début octobre.
J’ai choisi de réaliser ma monographie sur une famille finistérienne, de Combrit, les ascendants et descendants de Pierre Jézéquélou (1753-1807).
En quelques mois, il ne sera pas possible d’étudier toutes les branches. Imaginez-vous, à travers quelques arbres établis par des généanautes, courant septembre, je dénombrais 440 descendants entre le XIXe siècle et aujourd’hui. Et, en quelques semaines, j’en ai bien sûr trouvé d’autres.

En descendance, je concentrerai donc mon étude sur trois branches à partir, cette fois, de trois femmes :

  • Celle de Jeanne Louise Yvonne Cécilia Le Floc’h (1820-1893) petite-fille, de Pierre. Le lieu de vie de ses descendants pourra être le sujet d’une généalogie immobilière.
  • La branche de Marie Perrine Jézéquélou (1850-1929), arrière-petite-fille de Pierre me permettra de découvrir la vie des marins-pêcheurs de Combrit ou plus exactement de Sainte-Marine.
  • Enfin Marie « Corentine » Jézéquélou (1871-1967), arrière-arrière-petite-fille de Pierre, et les siens seront le fil rouge d’une étude de la vie quotidienne des Bigoudens.

Alors pour tout cela, vous pensez bien, il va falloir en consulter des archives, des BMS*, de l’état civil, des recensements de population, des actes notariés, sans oublier des photographies, des objets, des plans cadastraux, des cartes postales, et des… documents des impôts !

Allez ! Le coup de l’inventaire à la Prévert et de la complainte du progrès, je vous l’ai déjà fait l’été dernier. Pour me renouveler en chanson, je vous propose d’écouter ceci :
Attention, mesdames et messieurs, Archives !

*Registres paroissiaux des baptêmes, mariages et sépultures.

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