D comme Dentelle

Lien fort entre la lettre C d’hier et le D d’aujourd’hui pour ce Challenge AZ 2022.
La coiffe est faite de dentelle. Elle en fait sa légèreté et sa transparence. Une descendante, parmi nos contemporaines, conserve un petit tableau composé de deux parties qui pourraient être, pour l’une, l’avant de la coiffe de Marie Corentine Jézéquélou (1871-1967) et, pour l’autre, la pointe d’une coiffe plus récente, puisqu’elle est plus haute.

Réalisé avec Canva à partir de documents personnels d’E. Philippon

C’est au début du XXe siècle que les Bigoudènes se sont mises à broder. La crise sardinière faisait rage, il fallait trouver de quoi gagner sa vie dans les familles de marins-pêcheurs. De jeunes bourgeoises, de la Ligue patriotique des Françaises, initient alors les femmes au point d’Irlande. Parmi ces instigatrices, Marthe Derrien, épouse de Fernand Chauvel, qui sera maire de Combrit, et Sophie Lonlay, belle-sœur de Jacques de Thézac*.

J’ai retrouvé quelques dentellières au fil de mes recherches. L’une d’entre elles, Marie Jeanne Biger (1896- ?) est la belle-fille de Marie Perrine Jézéquélou (1850-1929). Fille de marin-pêcheur, épouse de marin-pêcheur, je ne sais pas, pas encore si elle a été mère de marin-pêcheur, seulement que sa belle-mère a terminé sa vie chez elle.
Encore de belles recherches en perspective…

*J’ai évoqué Jacques de Thézac, fondateur des Abris du Marin, lors de « Rendez-vous au port ».

Source :
– TANGUY, Delphine, « Le picot bigouden : de la ressource par temps de crise », Le Télégramme, 25 avril 2020, modifié le 13 janvier 2021, consultation en ligne du 03/11/2022.

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