Il y a trois semaines, j’ai eu le plaisir de participer aux Journées Chappe, organisées par la Fédération Nationale des Associations de personnel de La Poste et d’Orange pour la Recherche Historique (FNARH). Mon intervention, intitulée « Une dépêche, des familles : généalogie d’un réseau invisible », explorait le parcours d’une dépêche télégraphique envoyée en 1841 depuis le Port de Brest à destination du Ministère de la Marine à Paris.
Ce message, relayé par des agents télégraphiques entre La Penfeld et Avranches, croisa notamment la route de l’inspecteur en poste à Saint-Malo. Ce dernier venait d’accueillir son deuxième enfant, un garçon de quatre mois. Qui aurait pu imaginer que ce nourrisson deviendrait, des décennies plus tard, employé commis principal des Postes et des Télégraphes, et surtout l’un des principaux rédacteurs de « l’Atlas des lignes télégraphiques aériennes construites en France de 1793 à 1852 » ?
Un ouvrage majeur publié en 1882, cet atlas, plus connu sous le nom d’Atlas Jacquez-Kermabon, est un outil précieux pour localiser les tours Chappe. Bien que les historiens aient relevé quelques imprécisions sur les planches dessinées par Adhémar, il reste une source incontournable pour les passionnés d’histoire et de généalogie.
Mon article détaillé, issu de cette communication, sera publié dans les prochains Cahiers de la FNARH, aux côtés d’autres contributions sur la télégraphie aérienne de Chappe. En attendant, le challenge photographique d’UProG m’offre l’opportunité de vous dévoiler quelques extraits visuels de cet atlas. Une plongée dans l’histoire de la télégraphie optique et des hommes qui l’ont fait vivre.
Source :
– Jacquez (Dir.), Kermabon, Adhémar, Atlas des lignes télégraphiques aériennes construites en France de 1793 à 1852, Paris, 1892, consultation en ligne Gallica-BnF du 18/10/2025.
À vous de jouer : Avez-vous déjà exploré les archives des lignes télégraphiques ? Partagez vos découvertes en commentaire !