Les Z’arts

Dernière lettre de l’alphabet, dernier article de mon premier #ChallengeAZ, nous sommes le 30 novembre 2021 et j’ai choisi de vous dire quelques mots des Z’arts familiaux.
Arts, un bien grand mot et il vaudrait peut-être mieux dire les Z’artisanats familiaux.

Beaucoup de combattants de la Grande Guerre ont eu à tuer le temps. La guerre de positions leur a laissé du temps libre, de l’ennui profond dans les tranchées. Alors ils se sont occupés avec ce qu’ils avaient comme les douilles d’obus.

Les miens avaient l’habitude de travailler le métal, alors j’imagine que pour eux repousser, graver, marteler, ciseler ou estamper, ce n’était pas bien compliqué.

Ma grand-mère tenait de son père, je pense, trois douilles. Deux sont à présent chez moi.

La première est toute simple, sans ornement. C’est une douille de canon de 37 mm.
La seconde, une douille d’obus de 75, est à l’inverse très ouvragée : Tout le tour martelé, le col travaillé, deux branches de chêne avec des glands, un écusson au centre, avec de belles lettres entrelacées.

Un C et un L pour CINET et LEGRAND, comme Alcide CINET et Denise LEGRAND ? J’en ai perdu la mémoire et ma grand-mère n’est plus là pour le dire.
Mais chut… Je vous laisse regarder…

A bientôt…

Collection personnelle
Collection personnelle

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