Un jour, un ancêtre : le 24 juin

#1J1ancêtre, je ne peux pas laisser passer le 24 juin, sans évoquer mon Sosa 30. Pas pour sa date de naissance, son mariage ou son décès mais parce qu’il se prénomme Jean Baptiste, et que c’est aujourd’hui que l’on fête les Jean Baptiste.

Je vous ai déjà parlé de Jean Baptiste Léandre PORNOT. Oh, il y a déjà quelques années. Peut-être avez-vous un peu oublié ?
Alors voici quelques éléments de sa vie.

Son troisième prénom m’avait accroché, Léandre. Ça sonne comme un personnage de Molière. C’était peut-être son prénom usuel, à en croire certains recensements. Nous sommes familiers depuis une douzaine d’années et finalement il est devenu pour moi Jean-Baptiste-Léandre, sans omission, comme un très long prénom composé.

Il est né à Bar-le Duc (55) en 1843, à l’hospice civil.
Pourtant ses parents habitaient en Haute-Marne, à Eclaron.
Vous connaissez son père, Joseph Isidore PORNOT décédé à la Maison Centrale de Clairvaux, à 32 ans(*).
Sa mère, Catherine Marie Anne RIGAULT ne s’est jamais remariée.
Peut-être n’a-t-elle pas su que Joseph Isidore était décédé. Alors, elle est retournée vivre avec son père puis elle est restée chez son fils.

Jean Baptiste Léandre a épousé Louise Augustine GEORGE en 1872, puis Aricie Julienne PIERRE en secondes noces, six ans plus tard.
De son premier mariage, il a eu un fils, Marie Arsène Léon.
Et Aricie lui a donné sept enfants, trois garçons et quatre filles dont Marie Eugénie, mon arrière-grand-mère maternelle, que tous appelaient Jeanne, sans que l’on sache pourquoi.

Jean Baptiste Léandre a été veuf pour une seconde fois, le 4 février 1896.
La veille, Aricie avait accouché d’un garçon sans vie.
Ensuite il est resté seul avec ses enfants. Il les a placé chez divers patrons comme domestiques de culture.
Cela a été son lot également. Au fil des recensements, on le trouve domestique, manouvrier, pâtre communal. Il a parfois eu plusieurs employeurs. En 1906 il est cantonnier au Service des Ponts et Chaussées.

Le cantonnier sur la borne Raffaëlli Jean François (1850-1924) Source gallica.bnf.fr / BnF

Je perds ensuite sa trace et n’ai pas pu pour l’instant trouver ni la date de son décès, ni sa sépulture au cimetière d’Eclaron.

(*) Pour lire ou relire les articles sur Joseph Isidore PORNOT reportez-vous à Rendez-vous manqué, Rendez-vous manqué, une soirée bien remplie et Rendez-vous manqué, registres d’écrou

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