Les présentations
J’ai quelque chose à vous avouer. La semaine dernière, je ne souhaitais pas vraiment honorer mon petit rendez-vous, et n’avais pas très envie de discuter avec Jean Louis GENESSON.
Bien sûr son métier m’a intriguée et ma curiosité a été satisfaite en allant à Ville-Sur-Terre. Mais pour ce qui est d’oser discuter avec lui, je préférais attendre quelque temps.
Vous vous souvenez de l’extrait d’acte qui m’avait conduit là-bas ?
Le voici en entier* :
« L’an mil huit cent trente deux le vingt trois août six heures du soir par devant nous Napoléon Louis Clément maire de la Commune de Trémilly, faisant les fonctions d’officier public de l’état civil de ladite Commune sont comparus les Sieurs Joseph Perrin, entrepreneur de bâtiment âgé de quarante neuf ans et François Rozierre, propriétaire âgé de soixante quatre ans tous deux demeurant à Trémilly, le premier frère et le second cousin de la défunte, lesquels nous ont déclaré que Dame Marguerite Perrin épouse de M. Jean Louis Genesson, gagne – petit, demeurant à Ville Sur Terre, née à Trémilly est décédée aujourd’hui à quatre heures du soir à l’âge de quarante deux ans au domicile dudit Sieur Perrin, Et ont les déclarants signé avec nous après lecture faite. »
Avouez que la mention de la marge de gauche fait froid dans le dos : Marguerite PERRIN, l’épouse de Jean Louis GENESSON est décédée à Trémilly du choléra, le 23 août 1832. Elle avait quarante-trois ans.
A partir de cet acte de décès, je me suis posé une série de questions et celle du métier de Jean Louis n’était pas la plus importante. Et puis les unes ont induit les autres :
- Marguerite PERRIN est née à Trémilly (52), mais résidait à Ville-sur-Terre (10), qu’est-elle venue faire chez son frère Joseph PERRIN ?
- Où était Jean Louis au moment du décès de Marguerite ? Était-il vivant ?
- Avait-elle des enfants ?
- Marguerite est décédée du choléra. Cette épidémie a-t-elle causé d’autres décès à Trémilly ? A Ville-Sur-Terre ?
- Marguerite est-elle la seule victime de la famille ?
J’ai cherché à travers les archives de l’Aube et de la Haute-Marne, sur Wikipédia, Gallica ou Persée, et ailleurs encore sur le Net. Bien sûr j’ai trouvé quelques réponses à mes questions et des nouvelles sont apparues.
Voyage avec les PERRIN, détour au sein d’une autre épidémie, je vous propose une visite pas très agréable mais qui nous permettra de décaler notre regard pour ce second été « COVID19 ».
Géographiquement nous n’irons pas très loin, entre Haute-Marne et Aube, au sein d’un petit territoire : Thil, Ville-Sur-Terre, Trémilly et Cirey-Sur-Blaise.
Plusieurs articles, pour cette branche PERRIN, du côté de mon grand-père Marius PORTE : Sur les parents de Marguerite, Pierre PERRIN (1760-1816) et Jeanne BULARD (1761-1832), et un article pour Marguerite PERRIN (1789-1832) et chacun de ses frères parvenus à l’âge adulte, Jean « Joseph » PERRIN (1783-1848), l’ainé, mon sosa 78 ; Pierre « Nicolas » PERRIN (1785-1860) et Antoine PERRIN (1793-1814).
Soixante douze ans, que nous parcourrons avec cette famille, sur trois générations.
*AD52 Edepot14928_01 (Téléchargement juillet 2021)
Famille PERRIN, une autre épidémie | |
Les présentations | Vous y êtes |
Les parents, Pierre PERRIN et Jeanne BULARD | Cliquez ici |
La fille, Marguerite PERRIN – Ville-Sur-Terre | Par ici |
L’ainé, Jean « Joseph » PERRIN – Trémilly | Par là |
Le benjamin, Antoine PERRIN | Ici |
Le cadet, Pierre « Nicolas » PERRIN – Cirey-Sur-Blaise | Bientôt |
une présentation originale !
Bon, il n’y a plus qu’à attendre… ou l’art du suspense en généalogie…
J’adore le suspense et j’espère ne pas décevoir mes lectrices et lecteurs : un suspense dans le suspense 🤪