K comme Kouign

Si les participants du Challenge AZ voient arriver la lettre K avec quelques appréhensions, avec mon sujet en Pays Bigouden, je suis plutôt une généalogiste heureuse. Le K ne manque pas dans la langue bretonne. Aujourd’hui j’ai l’embarras du choix. Quoique…
En fait je ne me suis posé aucune question, pour moi le K c’est Kouign.

Pas le Kouign Amann, en Bigoudénie, je vais vous parler des kouigns.
Vous savez peut-être que « kouign », en Breton, c’est le gâteau. Gâteau au beurre pour le Kouign Amann, Kouign pitilig, pour gâteau à la poêle, bien qu’il s’agisse plutôt de « farz pitilig » : Farz pour « far » en français et « pitilig » pour « à la poêle ».

Non, non, rien de tout cela ! Les kouigns bigoudens sont des pancakes. En fait, je dirai plutôt que les pancakes sont des kouigns bigoudens. La recette en est simple : une pâte à crêpes sucrée avec de la levure de boulanger. A cuire sur la bilig pour les puristes. Mais si vous n’avez pas de bilig, à la poêle, ça ira très bien.

Bon, je vous dis ça, mais je n’en ai jamais fait, je préfère déguster ma kouign au beurre dans une célèbre crêperie de la pointe de la Torche. Ainsi je ne fais pas concurrence à « Ma cuisine ancestrale » de Ciel ! Mes aïeux, je ne me le permettrai pas, et je ne vous donnerai pas davantage l’adresse de cette crêperie, de peur de ne pas trouver de place lorsque j’aurai une envie d’une dégustation. Quoique, si vous insistez, en message privé…

Quel rapport avec la généalogie Jézéquélou, me direz-vous ? Aucun, si ce n’est que lorsque j’ai demandé aux descendants de Pierre s’ils avaient une recette de famille, j’ai reçu cette recette de Mémé de gâteau breton.

Je ne l’ai pas encore expérimentée, mais ça m’a l’air délicieux.
Un dernier détail, qui va sans dire, mais on ne sait jamais : le beurre, c’est du demi-sel !

3 commentaires

  1. du beurre koi ! parce ke du beurre sans sel, c’est pas du beurre ! Sinon pour moi le k breton c’est Ker Gatus, la villa où vivait ma famille lors de l’exode

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