Le Généathème de décembre a pour sujet l’océrisation.
Qu’est-ce que c’est que ce truc-là ? Je vous en ai dit quelques mots dans l’article de mon challenge AZ sur « la fête des bois » de Combrit. Le terme est un peu barbare à mon goût et, si je sais parfaitement ce que la technique m’apporte, je peine à l’expliquer. Le plus simple est que je vous redonne ici la définition de l’ENSSIB.
Le terme océrisation dérive de l’abréviation OCR : Optical Character Recognition, c’est-à-dire une reconnaissance optique des caractères. Techniquement, il s’agit du traitement d’une image (le texte est scanné, comme par une photocopieuse) sur laquelle on fait intervenir un logiciel de reconnaissance de caractères : le logiciel déchiffre les formes et les traduit en lettres. Le logiciel « traduit » ainsi l’ensemble de l’image en texte, ce qui permet d’obtenir un fichier texte. Ce procédé permet de convertir des grands ensembles de données en textes, et de faire une recherche plein-texte. (Définition en ligne sur le site de l’École Nationale Supérieure des Sciences de l’Information et des Bibliothèques, consultation du 06/11/2022).
Pour écrire au sujet de la « fête des bois », je suis allée piocher dans la presse finistérienne sur le site des archives du Finistère. Ai-je brisé la magie ? J’en suis ressortie presque bredouille cette fois-là. À d’autres occasions, sans m’y attendre, j’ai eu de belles généajoies avec ce procédé.
Mes plus jolies découvertes, je les ai faites, par hasard, en recherchant un ancêtre sur le net. Quand j’ai bien travaillé ou que j’ai trop travaillé et que je suis un peu lasse, agacée, je lance une recherche à partir de mon fichier. Quelques fois, ça matche ! L’ancêtre est le sujet d’un article de journal. Il est mentionné dans un journal officiel, une archive en ligne.
Il parait que bientôt l’océrisation fonctionnera pour les manuscrits. Des conférences se tiennent, aujourd’hui même, à Genea@2022, sur différents projets. De quoi alléger la paléographie pour le généalogiste !
N’allons pas trop vite, restons à la rubrique faits divers du début du XXe siècle. Sans trop casser la magie, je peux vous dire que des articles de presse m’ont donné l’inspiration pour écrire quelques rendez-vous ancestraux.
Je pourrais vous citer bon nombre de découvertes, mais il faut bien choisir. Alors en voici deux, avant que je ne retourne à la famille Jézéquélou.
Mon premier exemple d’océrisation figure parmi mes travaux récents.
Alors que je venais de trouver la relation dans la presse finistérienne du naufrage qui coûta la vie à plusieurs membres de la famille de Marie Perrine Jézéquélou (1850-1929), un minuscule article mentionnait le sauvetage d’un garçonnet par son frère. J’ai choisi cet entrefilet pour dénouement de mon « rendez-vous au port ».
Le second exemple date de mai 2021, au cours de recherches sur l’ascendance de Monsieur mon mari. Différents journaux de 1892 ont rapporté un acte de bravoure de l’un de ses ancêtres, Jean Boutin (1850-1936), gendarme à pied.
Oh ! Coïncidence ! Marie Perrine et Jean sont nés la même année.
Je vous laisse lire ou relire ces articles, en cliquant sur les liens, et je retourne à mes recherches. Bon week-end