14-18, la Grande Guerre, mes grands-parents étaient enfants, ou bébés, et ce sont leurs pères qui l’ont faite, leurs mères qui l’ont subie avec eux.
Côté paternel, Marius PORTE et Andrée CINET naissent tous deux pendant la guerre.
Marius PORTE est le dernier d’une fratrie de six garçons et une fille. Paul, l’ainé a 14 ans quand la guerre est déclarée, Marius naît le 20 mars 1915. Il est le seul enfant d’Octave et Léonie né pendant la guerre.
Eugène « Octave » PORTE ne l’a certainement pas faite cette guerre. Il est né en 1873 et même si les plus âgés des poilus sont nés en 1867, il n’y a aucune trace de fiche matricule pour cet arrière-grand-père. Au recensement militaire il fait valoir qu’il boite, et le conseil de révision l’exempte au motif que sa jambe droite est atrophiée.
Eugène « Octave » PORTE et Marie « Léonie » CONSTANTIN se marient le 5 avril 1899 à Bailly-aux-Forges (52), le village de Léonie. Ils ont 25 et 24 ans.
Andrée CINET (1918-2008), ma grand-mère paternelle est le second enfant d’Alcide Louis Alphonse et de Marie Adèle « Denise » LEGRAND (1882-1954). Elle se plaisait à raconter que l’un de ses oncles maternels avait poursuivi son père à travers Bailly-aux-Forges, pour que sa sœur s’appelle Denise.
Andrée Émilienne Aglaé naît le 19 août 1918, son frère, Henri en 1911.
Alcide Louis Alphonse CINET (1882-1954), reconnu soutien de famille, ne fera qu’une année de service militaire. Il a déjà 31 ans quand éclate la guerre. Alcide est d’origine belge, par son père Paul CINET (1844-1915).
Alcide est lui né à Domblain, berceau de la famille de Marie « Aglaé » LALIN (1854- ?), sa mère.
Côté maternel, ma grand-mère naît aussi pendant la Grande Guerre. Lucienne Renée BARBARANT (1914-1944) vient au monde à Wassy (Haute-Marne) un peu avant Noël, le 20 décembre 1914.
Je vous ai déjà présenté ses parents au cours de ce #ChallengeAZ pour la lettre B comme BARBARANT René Ernest.
En dehors de mes lignées, il y a d’autres naissances pendant cette guerre. Parmi les collatéraux, les amis ou les employeurs de mes aïeux, je dénombre, en l’état de mes recherches, huit autres nouveau-nés en 1914, cinq en 1915, un seul en 16, six en 17 et trois en 1918.
Aucune conclusion particulière à en tirer, si ce n’est que la vie s’est poursuivie au sein des couples.