Vous connaissez Pierre MARZIN (1905-1994), sénateur-maire de Lannion (Côtes-d’Armor) entre 1971 et 1977 ?
Peut-être vous rappelez-vous notre rencontre que je vous ai racontée au fil d’un souvenir de rendez-vous ?
Pierre MARZIN n’était encore qu’un enfant pendant la Grande Guerre, fils de Charles Marie Eugène MARZIN (1874-1960).
Un père, ajusteur mécanicien, engagé volontaire, qui sert sa patrie à l’arrière, aux travaux de battage à Lannion.
C’était sacrément important cette mission, nourrir nos combattants et la population.
D’ajusteur mécanicien, Charles deviendra fabricant de machines agricoles.
Mais revenons à Pierre MARZIN. Lui sera ingénieur, élève d’une prestigieuse école, que l’on appelle l’X.
L’occasion était donc trop belle pour ce #ChallengeAZ sur la Première Guerre Mondiale : Regarder ce qu’il s’est passé du côté de Polytechnique.
Fondée en 1794 sous le nom d’École centrale des travaux publics, l’École polytechnique a pour mission de former des ingénieurs.
En 1804, Napoléon l’inscrit dans les écoles militaires, avec pour devise « Pour la patrie, les sciences et la gloire ».
C’est bien ces deux aspects qu’il faut retenir quand la guerre éclate : une école militaire et scientifique.
Août 1914, les élèves sont mobilisés. L’école sera transformée en hôpital, le concours d’entrée suspendu.
A mon grand étonnement j’ai appris que, pour l’infanterie, les conflits armés étaient plus meurtriers pour les officiers que pour la troupe.
L’X ne fera pas exception avec plus de 200 élèves des promotions 1912 à 1917 tués au combat.
De grands maréchaux de France ont fait leurs études à Polytechnique comme Joseph Joffre, benjamin de sa promotion à 17 ans.
Le Petit Crapal, journal des élèves de l’école, retrace la Grande Guerre qu’ont vécue les polytechniciens au travers d’articles, dessins et autres documents.
Source :
Joseph Joffre in Wikipedia
L’X en 14-18, Site de la Bibliothèque Centrale – Ecole polytechnique